On a tous déjà entendu parler de la crise de la quarantaine. C’est comme un cliché indémodable, à 40 ans, il se passe quelque chose. On vire tout à l’envers, on remet tout en question. Et si cette crise pouvait arriver à tout moment? Petit topo sur la crise existentielle.
On défait tout de suite les fausses croyances, la crise existentielle n’arrive pas juste et pas nécessairement à 40 ans. On en traverse tout au long de notre vie. Elle apparait à un moment où notre perception de la vie change, où on sent qu’on est dans une période de changement. Ou encore qu’on en souhaite, des changements.
La crise qui n’a pas d’âge
Par exemple, l’enfant de deux ans qui vit ce fameux terrible two, traverse une crise existentielle en prenant conscience qu’il peut faire des choix, qu’il aimerait avoir plus de contrôle sur sa vie. L’adolescent qui veut s’émanciper, s’éloigner de ses parents et trouver sa place dans ce monde qui s’ouvre à lui, voilà une autre crise existentielle. Quand les enfants devenus grands quittent la maison, la mère et le père peuvent ressentir cette absence comme s’ils devenaient inutiles, plus personne à s’occuper. Le moment parfait pour redonner un sens à sa vie. Le simple fait de vieillir, de réaliser qu’on a peut-être moins de temps devant que derrière, pousse l’humain à combler un vide qui apparait malicieusement.
À tout âge, ce besoin impératif peut se faire sentir. Oui, mais on fait quoi quand ça arrive?
Comment faire face à la crise existentielle
Tout d’abord, il n’est vraiment pas nécessaire de tout jeter par-dessus bord. De jeter le bébé avec l’eau du bain, comme on dit. Il y a des façons de (re)donner un sens à sa vie sans TOUT changer.
Mettre le doigt sur le bobo
Tout ne peut pas aller de travers et nous déranger. Quel est cet élément précis qui fait mal, qui crée cette impression de tomber d’une falaise?
- Le boulot ne convient plus?
- La vie à deux ne ressemble pas à celle que nous voulions?
- On ne fait pas les activités qu’on aimerait?
- Trop sédentaire?
- Les rides font peur?
Peu importe ce qui se cache derrière, la crise existentielle a certainement une source et la première étape consiste à la trouver. Pas si facile à faire… Vous savez, une consultation avec un coach professionnel, ça sert aussi à ça. Trouver des réponses à nos questionnements.
Se fixer un objectif précis
En sachant ce qui dérange, il est plus facile d’avancer vers un changement positif. Bye la crise, on se met en action pour l’envoyer bien loin. Il s’agit maintenant de se fixer des objectifs afin d’atteindre ce changement qui nous attend. De petits objectifs, jour après jour, semaine après semaine, qui nous permettront de vivre plusieurs victoires et, par conséquent, de ne pas se décourager.
Accepter de quitter sa zone de confort
On ne se fera pas de cachettes, il est difficile de changer des habitudes de vie. On ne se sent souvent pas assez mal pour oser bouger. Il est plus facile de rester là où on en est et de se mettre la tête dans le sable lorsqu’un début de crise apparait. À long terme, quitter sa zone de confort pour mettre fin au bobo est payant, gratifiant, un véritable cadeau qu’on s’offre à soi-même.
La crise existentielle ne doit pas être prise à la légère. Certains symptômes s’apparentent à ceux de la dépression, notamment :
- Changement du rythme de sommeil
- Impression de ne pas être apprécié, de ne pas être au bon endroit
- Difficulté à se concentrer
- Changements brusques d’humeur
- Diminution ou augmentation de l’appétit
Évidemment, on peut se dire que ça va passer, que c’est seulement une mauvaise passe, et c’est possible que ce soit le cas. Ou on peut choisir d’apporter des changements positifs à sa vie. Si votre option est la deuxième, sachez que je peux vous aider à y voir plus clair dans la crise existentielle que vous traversez, je peux vous accompagner afin que vous fassiez des choix qui vous ressemblent.
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