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Je l’avoue, le titre de mon texte peut paraitre étrange! On s’est fait répéter encore et encore que c’est bon d’être curieux, c’est une belle qualité qui nous permet de s’ouvrir sur le monde et d développer notre esprit critique. Faut quand même en prendre et en laisser.

S’informer, c’est bien. Devenir accro des infos, ça peut mener à des problématiques importantes. La surcharge informationnelle (aussi appelée infobésité), ça peut aussi être le signe que tout ne va pas bien dans notre vie.

Tomber dans le piège, tellement facile

Avec nos nouvelles technologies, il est plus que facile d’avoir accès à une foule d’informations dont la source n’est pas toujours scientifique ou crédible. Et nous, consommateurs de réseaux sociaux, de plateformes numériques, de médias en tout genre, on se nourrit d’infos. Et on n’arrive plus à prendre position, à se faire une idée claire des enjeux qui nous entourent.

On l’a vu avec la pandémie, l’excès d’informations a mené à de grandes divergences d’opinions, des accusations de complotisme et, croyez-moi je l’ai vu souvent, des déchirures profondes dans les familles.

Impacts de l’infobésité

On le sait, les nouvelles sont généralement plutôt mauvaises que bonnes. Trop d’infos négatives peuvent mener à différentes problématiques :

  • Stress et anxiété
  • Burnout
  • Fatigue
  • Perte de sommeil
  • Peur du futur
  • Perte de motivation
  • Procrastination

L’infobésité : se gaver et mal digérer

Comment trouver l’équilibre dans tout ça? Comment consommer l’information de façon sensée? C’est possible, tout d’abord en commençant par filtrer ses sources d’information. Facebook, c’est moins crédible que Le Devoir, on s’entend là-dessus. Il y a des médias qui tombent dans le sensationnalisme en faisant beaucoup de bruits avec peu. Et il y a des médias qui apportent des faits vérifiables. Les Décrypteurs, une émission télé de Radio-Canada qui se penche particulièrement de la désinformation, a développé un outil en ligne pour nous aider à démêler le vrai du faux dans les nouvelles.

Je vous conseille aussi de fermer vos écrans. LCN qui tourne en boucle à la télévision, ça favorise l’infobésité. Faire défiler les publications de votre fil Facebook ou Instagram, ça favorise l’infobésité. Ces écrans, il faut les utiliser avec modération et créer un équilibre avec vos activités sociales et de plein air. Se permettre un temps d’écran spécifique dans une journée à la place de jeter un coup d’œil à toutes les deux minutes.

Enlever ses notifications et faire le ménage de ses applications sont deux excellentes façons de vaincre la surinformation. Moins de stimuli, moins de risques de succomber aux réseaux sociaux et autres sources de surinformation.

Soyez attentif aux symptômes de la surinformation. La fatigue, le manque d’énergie, des sautes d’humeur, tendance à remettre vos tâches et activités au lendemain, ce sont des indices qu’il faut modifier votre relation aux écrans. Parce que vraiment, il n’y a pas que du bon dans l’information. Pour aller plus loin, je vous invite à écouter une entrevue de Sonial Lupien sur le stress et les médias sociaux.

Essayez pour voir, les changements apparaitront rapidement!

Avec ce sujet qui m’interpelle tellement, j’ai par ailleurs participé à l’émission Matin du Nord, avec l’animatrice Elsie Miclisse, diffusée à la radio ontarienne de Radio-Canada, il y a quelques semaines. Voici le lien pour écouter mon entrevue : Qu’est-ce que l’infobésité et comment s’en protéger?

J’espère que ça vous plaira!

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